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La mode parisienne : trois siècles d’art majeur (1715-2019)

La mode parisienne : trois siècles d’art majeur (1715-2019) 20 FévrierFév 2019 09:00 - 18:00Salle des fêtes de la mairie du 11e

Symposium

Fleuron de la cour puis de la société du spectacle, la Mode a de tous temps désigné Paris comme sa capitale, s’appropriant sa vitalité économique et son aura esthétique. Synonyme de grâce, de raffinement et de constant renouvellement des styles, la mode a aussi contribué aux mutations de la ville-lumière. Les grandes artères commerciales exposent depuis la fin du XVIIIe siècle ses œuvres, jadis associés à l’artisanat puis aux Beaux-Arts sous l’influence d’Yves Saint-Laurent et de Pierre Cardin. Avec Jean-Paul Gaultier s’initie dans les années 1980 la synthèse post-moderne de la publicité, du luxe et de la personnalité, remarquablement exposée aux Galeries nationales du Grand Palais en 2015. En réfléchissant tout autant sur le statut de la mode que sur ses matériaux, créateurs et designers parisiens entretiennent la réputation d’un creuset précisément dédié à l’innovation esthétique parmi toutes les autres Fashion Capitals. Depuis l’action séculaire de la Fédération de la Haute couture et de la Mode jusqu’à l’avènement de ses Fashion week, Paris n’a jamais cessé d’attirer les jeunes créateurs en quête d’influence et de reconnaissance. Mais plus que partout ailleurs, notre capitale confère à la Mode le statut d’un art majeur. Ce symposium est l’occasion de faire un retour sur la responsabilité de Paris dans l’invention d’un phénomène sans pareil.

Programme

9h00 Accueil des participants et présentation par Christophe HENRY

9h30 Introduction par Lætitia PIERRE et Alessandra FANARI

PREMIERE SESSION /LE STATUT CONTEMPORAIN DE LA MODE

10h Alessandra FANARI(Journaliste et historienne de la mode)

«Pourquoi la mode est-elle un art majeur?»

Le propos vise à situer la question du statut «artistique» de la mode à travers l’analyse de certains éléments clés dans le Paris de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. S’appuyant sur les relations qu’entretiennent alors la mode et l’art, l’intervention se concentrera sur la notion de modernité. Celle-ci constitue un changement important dans la naissance de la mode en tant que phénomène social et esthétique. Nous redéfinirons ensuite le concept d’art à travers le mouvement impressionniste.

10h35 Aurélia GUALDO(Doctorante en anthropologie, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales)

«Les processus créatifs dans la mode éthique»

Cette communication tentera de définir les processus créatifs lorsque la création de mode est engagée écologiquement (engagement interrogeant la responsabilité sociale et environnementale de la filière mode) en suivant des données de terrain. A quelles contraintes se heurte la création ? Comment penser la créativité pour une mode engagée?

11h15 Pause

DEUXIEME SESSION/ L’IMAGE DE MODE AVANT 1918

11h30 Laure HABERSCHILL(Bibliothécaire, Bibliothèque des Arts décoratifs, Paris)

«Des gravures aux périodiques de mode à la veille de la Révolution française»

Les gravures de mode, nées au XVIIe siècle, connurent une éclipse pendant la plus grande partie du XVIIIe siècle. Elles réapparurent à la fin du règne de Louis XV avec le Monument du costume de Jean-Michel Moreau le jeune, mais c’est dans les années 1770, alors que Marie-Antoinette devient la femme la plus élégante de France et lance des modes dans toutes l’Europe, que leur publication devient régulière et évolue pour donner naissance, à la veille de la Révolution française, aux premiers véritables périodiques de mode.

12h05 Sophie KURKDJAN(PhD, chercheur associée IHTP-CNRS)

«Mode & Femmes, 1914-1918»

Revenant sur l’exposition qui s’est tenue à la Bibliothèque Forney en 2017, cette communication propose d’explorer l’histoire de la mode et des femmes dans la société française durant la Première Guerre mondiale, à partir d’archives françaises publiques (BNF, Archives de Paris, BHVP, Musée de Meaux…), privées (Lanvin, Chanel..), ainsi que d’archives américaines (Costume Institute du MET, FIT…).

12h45 Levée des débats de la matinée

12h05 Sophie KURKDJAN(PhD, chercheur associée IHTP-CNRS)

«Mode & Femmes, 1914-1918»

Revenant sur l’exposition qui s’est tenue à la Bibliothèque Forney en 2017, cette communication propose d’explorer l’histoire de la mode et des femmes dans la société française durant la Première Guerre mondiale, à partir d’archives françaises publiques (BNF, Archives de Paris, BHVP, Musée de Meaux…), privées (Lanvin, Chanel..), ainsi que d’archives américaines (Costume Institute du MET, FIT…).

12h45 Levée des débats de la matinée

TROISIEME SESSION /HISTOIRESDESTYLE

14h Thierry HERSELIN(Institut Catholique de Paris)

«Une tenue simple et fonctionnelle pour les femmes avant Coco Chanel, est-ce possible ?»

De la Belle Epoque à la Grande Guerre cette présentation se propose d’étudier le succès de l’ensemble blouse et jupe. Cette tenue, adaptée à de multiples circonstances, est pour l’époque pratique voire démocratique… Chez la duchesse comme chez la demoiselle des Postes, elle est omniprésente dans les gardes robes du début du XXe siècle.

14h35 Sophie CHAPDELAINE DE MONTVALON (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales)

«Mode démocratique et commerce populaire : la collection Op Art de Prisunic, 1966»

Cette communication questionne l’association de l’art et du commerce dans la culture matérielle. Nous prenons l’exemple de l’Op Art et de la collection d’été 1966 à Prisunic, pour aborder les bouleversements de la mode parisienne dans le prêt-à-porter naissant d’après-guerre : innovations dans les couleurs chez les filateurs, les tisseurs, confectionneurs et bureaux de style, et leurs interactions pour qualifier les médiations nécessaires à la mode démocratique.

15h10 Pause

QUATRIEME SESSION /PARISIENNES,PARISIENS:ITINERAIRESDUCHIC

15h25 Jean-Noël VIGOUREUX(Historien du Costume et de la Mode, Atelier Chardon Savard)

«La géographie des ateliers de la Mode parisienne: où crée-t-on à Paris au XVIIIe siècle?»

La prédominance parisienne en matière de luxe et de mode est, aujourd’hui, une évidence. La situation n’a cependant rien de nouveau, prenant ses racines au début du XVIIe siècle. Mais c’est au cours du siècle des Lumières que Paris va faire le choix de certaines artères où viendront s’établir les boutiques les plus élégantes, à commencer par la rue Saint-Honoré. Afin d’en éclairer l’originalité, cette communication propose une découverte de la géographie parisienne des professions somptuaires qui conduira de l’Ile de la Cité au Roule, en passant par le Palais-Royal et la rue de Richelieu.

16h Philippe THIEBAUT(conservateur honoraire, Musée d’Orsay)

«Sem, chroniqueur de la mode masculine parisienne (1900-1914)»

Né Georges Goursat (1863-1934), Sem doit avant tout sa notoriété à la série d’albums, publiés dans les premières années du XXe siècle et dans lesquels il se révéla un observateur plein d’acuité du High life parisien. Mais Sem était également un homme d’une grande élégance, comme le montre le beau portrait en pied que le peintre Giovanni Boldini fit de lui en 1902 (Paris, Musée des Arts décoratifs). Arbitre des élégances, il le fut également par voie de presse, notamment en assurant une chronique de mode masculine dans le quotidien Le Journal. Dans cette chronique, d’une part, il part en guerre contre le faux chic né de la copie servile et à bon marché des modèles portés par les dandys parisiens et d’autre part, prône le respect de la morphologie masculine.

16h35 Emmanuelle RETAILLAUD(Maître de conférences, Université de Tours)

«La Parisienne et la mode : éléments de réflexion (XIXe-XXe siècle)»

Que la Parisienne symbolise ou incarne les modes féminines françaises n’est plus à démontrer. Dès les années 1760, Rousseau décrivait les Parisiennes comme «régnant sur la mode», et lorsque la reine Marie-Antoinette vient chercher ses robes à Paris, chez Rose Bertin, c’est en prenant acte de la renommée déjà grande de la capitale française dans ce domaine. Cette communication souhaiterait cependant revenir, moins sur les aspects matériels et descriptifs de cette conquête, que sur ses implications socio-historiques, notamment du point de vue l’histoire des femmes. La définition de la Parisienne parla mode renvoie à des enjeux de progrès économique, de démocratisation, de conquête du plaisir et de la consommation, mais elle s’inscrit aussi dans une histoire fortement genrée, qui implique de débusquer les implicites de ce privilège ambigu.

17h10 Pause

CONFERENCE DE CLOTURE

Présentée par Alessandra FANARIet Laetitia PIERRE

17h20 JABE, Directeur artistique (International Make up Art Golden Mask 2018)

“La beauté est-elle soluble dans l’avant-garde? L’exemple d’OOB Magazine»

18h00 Débat de clôture

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Salle des fêtes de la mairie du 11e

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