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Les ombres de Scott Moschino Printemps/ été 2021, Milan.

Par Emilie Belkessam.

 

Alors que la pandémie persiste, la mode résiste. Cela fait plus d’un an maintenant que – presque – tout a périclité, et à échelle planétaire. La plupart des grandes industries, à l’instar de la culture, et parmi elle, la mode, n’est pas en reste – bien que cette dernière ait proposé, dans certains de ces défilés[1], des masques annonçant avant l’heure l’hégémonie des FFP2 et la possibilité d’un désordre.

Privée de public, de moyens, de boutiques, l’industrie de la mode a du s’adapter et redoubler de créativité, ou s’éteindre. C’est le parti pris de Jeremy Scott pour Moschino qui pour le prêt-à-porter  printemps/ été 2021 a choisi de révéler sa collection dans une vidéo présentant un spectacle de marionnettes assistant à un défilé, où chaque pièce a été réduite et adaptée aux pantins.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, qui est Jeremy Scott ? C’est quoi Moschino ? Moschino, c’est une Maison italienne fondée en 1983 par un certain Franco Moschino. Dès ses débuts, F. Moschino prend le parti de la dérision[2], du jeu, et d’une certaine légèreté quand d’autres Maisons – qu’on ne citera pas – jouent davantage la pondération. Après la mort de F. Moschino, et le rachat de la Maison par le groupe Aeffe, Scott est nommé à sa tête fin 2013, succédant à Rossella Jardini et reprend les codes propre à l’ADN Moschino. Pas encore dix ans que l’américain Jeremy Scott officie pour la Maison italienne ; diplômé du très traditionaliste Institut Pratt de New-York, il n’obtient ce poste qu’à l’âge de 38 ans après un parcours quelque peu laborieux. Sans emploi dans la mode, il crée sa propre marque en 1997 et se fait connaître à coup de défilés dans des bars de Bastille, à Paris. Usant de matériaux de récupération et déjà très axé sur l’insouciance et une certaine forme d’ironie, il se fait repérer ainsi. Il se passera une dizaine d’années au cours desquelles il aura refusé plusieurs propositions de reprise de Maisons ou encore d’Ateliers, pour choisir celle qui est sans doute la plus proche de sa vision créatrice.

Revenons-en à cette collection prêt-à-porter printemps/ été 2021. La plupart des designers ont fait le choix de dématérialiser leurs présentations de collections plutôt que de sombrer, bien évidemment. À ce titre, le choix de Scott pour un défilé dans un théâtre de marionnettes apparaît être un abîme génial de mise en lumière sur : ce qu’est la mode selon Scott, quelle doit-être la façon de l’appréhender, un recul formidable sur un milieu difficilement préhensible, comme com(préhensible). C’est justement cela qui va nous intéresser ici : envisager la mode comme un théâtre, et le travail de Scott comme son double, d’après des mots d’Artaud, qui aurait sans doute apprécié le recul du designer quant à sa discipline ; il s’agira de ne pas manquer non plus de lire sur ces images, les citations comme les emprunts, à des débuts de la Couture : une atmosphère, un autre temps, quelque peu restitués ici et encensés. Enfin, on ne peut parler de la forme sans s’attarder sur le fond : il conviendra de s’intéresser aux pièces présentées par Scott, car après tout, il est toujours au fond, question de mode, de pièces, de textiles.

Au Petit Théâtre de la Mode de 1945[3], Scott emprunte la forme enfantine et légère de marionnettes de chiffons, dont les fils même sont apparents, comme s’il était besoin de surligner le côté théâtral de la mode, dont le podium fait largement écho à l’estrade. À cette estrade qui nous donne à voir non seulement la comédie du vêtement, les manières & autres usages, mais aussi son double, celui que Scott emprunte à Artaud, son pendant métaphysique caché derrières des superficialités, des ironies : l’épistèmê.

Loin de se cantonner à une simple monstration textile, l’enjeu pour Scott est de révéler sa vision de la discipline, celle d’une saynète, d’un jeu social qu’il choisi léger et tout à fait gracieux, à l’instar de ces marionnettes dont les fils sont apparents, mais non pas ceux qui les actionnent. You see the strings, you dont see the puppeteers but you sense them, and you know its a human craft, just like dressmaking. People dont give attention to pinking shears and figuring out how darts are finished, but I wanted those to be the design lines of the collection, the patterns and embellishments. It was about showing human contact, thought and process, because this has been a humanizing experience globally weve all had to endure.”[4]

Cette ombre, ce double – l’un d’eux au moins – est donc celui de la pandémie actuelle, faisant irrémédiablement écho aux masques à gaz que l’on portait déjà dans les années 1920. Belle mise en abîme de Scott, qui en profite pour emprunter à cette décennie les présentations de mode de ces petits salons parisiens, qui au début du XXème siècle tenaient encore de l’intime, et n’étaient réservés qu’aux clientes et journalistes.

Pourquoi s’entêter à présenter de la mode, alors même qu’une crise sanitaire menace la vie de tous ?  Une fois encore, il convient d’emprunter à Artaud, sa vision de la culture, qui demeure coûte que coûte un élément essentiel de l’humain, à l’instar de la soif qu’il convient d’étancher, mais au-delà encore, car si faim et soif nous sont essentielles, elles restent organiques, quand la culture elle, régente et rend supportable les existences : « Jamais, quand cest la vie elle-même qui sen va, on na autant parlé de civilisation et de culture. Et il y a un étrange parallélisme entre cet effondrement généralisé de la vie qui est à la base de la démoralisation actuelle et le souci dune culture qui na jamais coïncidé avec la vie, et qui est faite pour régenter la vie. Avant den revenir à la culture je considère que le monde a faim, et quil ne se soucie pas de la culture : et que cest artificiellement que lon veut ramener vers la culture des pensées qui ne sont tournées que vers la faim. Le plus urgent ne me paraît pas tant de défendre une culture dont lexistence na jamais sauvé un homme du souci de mieux vivre et davoir faim, que dextraire de ce que lon appelle la culture, des idées dont la force vivante est identique à celle de la faim. Nous avons surtout besoin de vivre et de croire à ce qui nous fait vivre et que quelque chose nous fait vivre, — et ce qui sort du dedans mystérieux de nous-mêmes, ne doit pas perpétuellement revenir sur nous-mêmes dans un souci grossièrement digestif. »[5]

Scott a donc opté pour un double littéral, celui de ce petit théâtre qu’est la mode, parfois pièce de boulevard, tragédie hellénique, ou véritable arène, tout en prenant soin d’y faire siéger les sommités de son monde, à l’instar d’Anna Wintour, Vanessa Friedman ou encore Edward Enninful, qui comme chaque modèle (textile et mannequin) de la collection possède leur version réduite en poupée de chiffon. Ce théâtre a la forme d’un double, mais le fond aussi, c’est pourquoi il se doit de coïncider avec le réel, au moins quelque peu. Au titre de ce double, Artaud s’exprimait ainsi à son ami Jean Paulhan, en 1936 : « Je crois que jai trouvé pour mon livre le titre qui convient. Ce sera : LE THEATRE ET SON DOUBLE car si le théâtre double la vie, la vie double le vrai théâtre. »[6] Il a aussi un double plus captieux, se référant à l’impact de la pandémie à travers le monde, créant des distances que l’on aurait cru jusque là impossibles dans cette période dite d’une Révolution comparable à celle que connût Gutenberg. Cette période étant celle de la Révolution Numérique,[7] liant ainsi culture et civilisation.

Comme l’appelait de ses voeux Artaud, Scott exprime donc dans ce court métrage, une forme du collectif, dans la volonté de retrouver traces & liens humains, dans ces empreintes de modélistes visibles sur le vêtements, mais aussi de témoigner de la manière dont on vivait encore auparavant, les uns avec les autres. « As the world seems to be splitting along the seams, the bare inner workings of something new will be exposed. »[8] Scott ne se contente pas d’envisager la mode comme un théâtre, il lui donne la forme de la fiction, de la légèreté, où se dissimule à peine son double, ses doubles, à savoir son ombre métaphysique, celle qui a la forme de la légèreté mais qui demeure révélatrice, d’une forme de la vérité de sa discipline, un monde de la mode où tout semble superficiel, apparences, paraître et jeux sociaux, plus que nulle part ailleurs. Celle de la théâtralisation du monde de la mode donc, où tout est mises en scène, divertissements, fictions, distraction esthétique, masquant à peine les contours de réalités profondes d’une époque, de son époque. Cet esprit d’un temps, ce zeitgeist[9], que l’on retrouve aussi dans cet écho à la dernière période de l’histoire où le danger venait de l’air, et où les enfants – comme aujourd’hui et depuis plus d’un an maintenant – se protégeait le visage pour aller à l’école, comme les adultes d’ailleurs, et tous sans exception possible. Cette période était celle de la Première Guerre Mondiale où l’on craignait des attaques chimiques de l’air, faisant bien entendu irrémédiablement penser à ce virus inodore, incolore, qui menace presque cent ans plus tard, une fois de plus les populations, et qui constitue cette ombre métaphysique, métahistorique, recelant un réel récent mais plus absent aussi, celui d’il y a presque cent ans, permettant ainsi d’avoir le recul nécessaire, celui du sens. Là réside le sens métaphysique de la mode chez Jeremy Scott. Le Théâtre de la mode ne fait aucun doute : il a même existé, en 1945 ; composé de poupées, il était alors un spectacle itinérant visant à promouvoir la Haute Couture française et ses savoir-faire, à travers le monde entier, quand les déplacements étaient alors soudainement limités.[10]

Clin d’oeil aux débuts de la mode du XXème siècle et ses présentations de salon dans des appartements parisiens, la présentation de Scott ne manque pas de captiver par son originalité, mais également par cette ode aux débuts de la mode, avec ces modèles réduits que l’on doit au Jim Henson’s Creatures shop[11], qui pour l’occasion ont créé 40 poupées reprenant les modèles du moment – Gigi Hadid notamment. Rappelant les modèles miniatures qui parcouraient le monde entier alors que la Seconde Guerre Mondiale empêchait les clientes de pouvoir se rendre à Paris et assister aux présentations de collections, les modèles de Scott ont d’abord été réalisés grandeur nature, puis adaptés aux tailles des marionnettes. Un travail colossal et plus coûteux qu’un défilé plus classique. L’intérieur très parisien du décor, les violons en guise d’accompagnement, le show est sans conteste une douce madeleine de Proust de ce qu’a été la mode au début du XXème siècle, avec un accent porté sur la conception du vêtement, les traces des modélistes, de leurs ciseaux, aiguilles, dés et autres outils propres à la conception de vêtements exécutés à la main. I thought I could create the funny world of fashion, with its intricacies and traditions and nuances.”[12] On ne peut qu’être admiratif du travail de Scott, bien que Maria Grazia Chiuri à Dior, mais aussi Walter Von Beirendonck aient eu la même idée et ont également conçu des collections miniatures. À cela, force est d’avouer que les possibles étaient assez limités dans cette situation inédite depuis plusieurs décennies. Pour autant la démarche fait sens : il ne fait nulle doute que quelque chose est en train de changer dans la mode, en général. Après ce début des années 2000 où chaque Maison tentait de suivre aussi bien que mal le stakhanoviste de la mode, en la personne de Karl Lagerfeld, travailleur acharné, créatif insatiable, qui dominait, rythmait et donnait le tempo de toute la mode, un processus de lenteur avait déjà commencé à percer. Le phénomène de l’up-cycling avait amorcé un ralentissement créatif des grandes Maisons, ralentissement accentué par la crise sanitaire évidemment, et qui ne peut empêcher de faire sentir une forme de changement inéluctable de la discipline, qui ne peut que faire penser aux Romantiques & autres Anticomaniaques à l’instar d’Hubert Robert[13], qui face à une modernité industrielle inéluctable, regardaient (et peignaient) avec nostalgie les ruines d’un monde en disparition. Pour cette collection, Scott s’est inspiré de la façon dont les événements aux États-Unis ont permis d’exposer qui et quoi tirait les ficelles ici- bas, notamment au travers des scandales et révélations liées à l’élection présidentielle, aux documents rendus publics du FBI, du mouvement #metoo, des émeutes raciales, à la crise sanitaire, etc. Sans formaliser ces problématiques politico- sociales au sens littéral, Scott a choisi d’objectiver ces élans démocratiques par ce que l’on pourrait qualifier d’ekphrasis textile, dans des vêtements où tous les procédés propres à leur confection deviennent manifestes et perceptibles. Ainsi, la collection se compose de corsets, robe corsetée, volants, plumes traines et le tout, avec les coutures normalement dissimulées mais désormais apparentes : bords, désossage de corseterie, fléchettes, panneaux et autres garnitures sont ainsi mises en avant. Certains détails sont laissé volontairement inachevés, à l’instar des poches et bordures. Le tulle dépasse des ourlets, comme le crayon noir cerne les croquis de silhouettes, les glissières sont inversées. « I love exciting things that are one of a kind and refined. Were all desperate for that. I constantly kept getting dressed up every day even if I werent seeing people. Its part of who I am. »[14] Là où on aurait pu s’attendre à une collection faites de jogging, legging ou encore ensembles de pyjamas, suite aux nombreux confinements survenus un peu partout sur la planète, on retrouve finalement des pièces iconiques, très début de siècle, à l’instar de la classique robe de mariée (pour le final), beaucoup d’or, des broderies, des longueurs sous le genoux, des pièces très lady like en somme. « What I try to deliver is emotion and inspiration, thats why you buy something. »[15]

Certains ont qualifié cette collection d’assez éloignée de ce luxe très kitsch qui fait l’emprunte de la Maison Moschino, mais en réalité, qu’y-at-il de plus kitsch que l’idée d’une robe de cocktail dans une période où le monde entier est cloitré à son domicile, où tous les événements mondains ont été reportés voire annulés, et où le tragique de la situation ne laisse guère la place à l’idée de s’habiller pour paraître ? L’omniprésence de noeuds, élément purement décoratif, de ces tenues d’apparat, des tons rose et or, des violons en fond sonore, etc. Tout cela ne peut manquer de faire allusion à une certaine forme d’ironie de la mode dans cette période de bouleversements. Une caricature de la mode que cette collection, importable tant que la situation sanitaire perdure. Une caricature laissant large place au surréalisme qui plaisait tant à Franco Moschino, dans ces empiècements conçus à l’envers, qui ne manque pas de faire penser aux tableaux dits « haut-en-bas » de Georg Baselitz,[16] ou encore dans ces robes qui dépassent d’une veste et apparaissent en trompe l’oeil sur la même veste, sans réel dessus ou dessous que l’on ne puisse distinguer, à l’instar du manque de polarisation propre aux confinements entre travail à la maison et espace de vie privé et public, s’interpénétrants. La mode chez Jeremy Scott est évidemment civilisationnelle et culturelle, là sont – certains – de ses doubles. Elle est un monde, à la fois superficiel, emprunt de faussetés et frivolités diverses, mais abordant des thématiques tout à fait cruciales, laissant ourdir une certaine pesanteur à ceux qui tentent de la déchiffrer, non plus seulement de la porter. Cette collection de Jeremy Scott, aussi créative qu’habile, nous invite à nous remettre à table et à recouvrer l’appétit pour la mode, le goût de s’habiller, de s’apprêter pour s’amuser. Elle est empreinte de cette touche propre à Scott, enfantine, enjouée, créative et toujours agrémentée d’une pointe de rigolade, de celle que l’on avait quand on jouait encore aux poupées. Cette – apparente – superficialité est toute nietzschéenne, elle est superficielle, par profondeur, en réponse aux crises, drames, tragédies qui nous traversent. Elle est sans doute la seule attitude qui nous incombe, quand tout apparaît si sombre et qu’aucun avenir ne se dessine encore, et qu’il ne reste que le jeu.

 

Notes de bas de page

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  1. Voir premières collections de Marine Serre, notamment sa collection automne-hiver 2020, à la Fashion Week de Paris.
  2. Marnie Fogg (dir.) et al. (trad.de l’anglais par Denis-Armand Canal et al., pré Valerie Steele), Tout sur la mode : Panorama des chefs-d’œuvre et des techniques, Paris, Flammarion, coll. « Histoire de l’art », octobre 2013 (1re éd. 2013 Thames & Hudson)
  3. Dominique Veillon, Le Théâtre de la Mode ou le renouveau de la couture création à la Libé In : Vingtième Siècle. Revue d’histoire. no 28, octobre-décembre 1990. pp. 118-120.
  4. Jeremy Scott s’adressant à la presse, 2020. Traduction : « Vous voyez les ficelles, vous ne voyez pas les marionnettistes mais vous sentez, leur présence et vous savez que c’est un métier humain, tout comme la couture. Les gens ne prêtent pas attention aux ciseaux à cranter et à la façon dont ils fignolent un vêtement, mais je voulais que ce soient les lignes, ces motifs et ces arrangement que l’on voit. Il s’agissait de montrer le geste humain, la pensée, le processus à l’oeuvre, car cela a été conçu et produit au cours d’une expérience humaine à l’échelle mondiale que nous avons tous dû »
  5. Extrait de la préface du Théâtre et son double, Antonin Artaud. Gallimard, 1938 (p. 7-14).
  6. Antonin Artaud, Œuvres complètes (seconde édition), (V, 196) . Gallimard, 1981.
  7. Vial, S. (2012). La structure de la révolution numérique : philosophie de la technologie, Thèse de doctorat en philosophie, Université Paris Descartes (École Doctorale 180), 21 novembre 2012.
  8. Traduction : « Alors que le monde entier semble éclater sous toutes ses coutures, le fonctionnement intrinsèque de ce même monde fera bientôt jour. »
  9. Anne Souriau (dir.), Vocabulaire d’esthétique : par Étienne Souriau (1892-1979), Paris, PUF,  « Quadrige », 2010, 3e éd. (1re éd. 1990), p. 722
  10. Olivier Saillard (dir.), Anne Zazzo (dir.), Laurent Cotta et al. (pré Bertrand Delanoë), Paris Haute Couture, Paris, Skira, novembre 2012, 287 p. (ISBN 978-2-08-128605-4), « La robe Extase et Le Théâtre de la Mode »
  11. http://creatureshop.com Société crée par Jim Henson, célèbre marionnettiste décédée en 1990.
  12. Jeremy Scott, s’adressant à la presse. Traduction : « J’ai pensé que je pouvais recréer le monde amusant de la mode, avec ses subtilités, ses traditions et ses nuances. »
  13. Peintre du XVIIIème siè Voir Guillaume Farout (dir.), Hubert Robert, 1733-1808: Un peintre visionnaire, Somogy et Musée du Louvre éd., 2016. Avec la collaboration de Catherine Voiriot (Catalogue de l’exposition éponyme au Musée du Louvre du 9 mars au 30 mai 2016).
  14. Jeremy Scott s’adressant à la presse. Traduction : « J’aime ce qui est passionnant, unique et raffiné. C’est ce que nous recherchons tous. J’ai continué à m’habiller tous les jours même si je ne voyais pas les gens. Cela fait partie de ce que je suis. »
  15. Jeremy Scott s’adressant à la presse. Traduction : « Ce que j’essaie de transmettre, c’est de l’émotion et de l’inspiration, c’est ce qui vous pousse à acheter quelque chose. »
  16. Pour aller plus loin, voir Didier Ottinger (commissaire), Baselitz : Georg Baselitz Image (catalogue exposition du 16 juin au 16 septembre 1990, avec un texte de Yves Kobry et Éric Darragon), Musée de l’abbaye Sainte-Croix des Sables-d’Olonne, coll. « Cahiers de l’Abbaye Sainte-Croix » (no 67), mai 1990, 45 Jeremy Scott s’adressant à la presse. Traduction : « Ce que j’essaie de transmettre, c’est de l’émotion et de l’inspiration, c’est ce qui vous pousse à acheter quelque chose. »

[2] Marnie Fogg (dir.) et al. (trad. de l’anglais par Denis-Armand Canal et al., préf. Valerie Steele), Tout sur la mode : Panorama des chefs-d’œuvre et des techniques, Paris, Flammarion, coll. « Histoire de l’art », octobre 2013 (1re éd. 2013 Thames & Hudson)

[3] Dominique Veillon, Le Théâtre de la Mode ou le renouveau de la couture création à la Libération. In : Vingtième Siècle. Revue d’histoire. no 28, octobre-décembre 1990. pp. 118-120.

[4] Jeremy Scott s’adressant à la presse, 2020. Traduction : « Vous voyez les ficelles, vous ne voyez pas les marionnettistes mais vous sentez, leur présence et vous savez que c’est un métier humain, tout comme la couture. Les gens ne prêtent pas attention aux ciseaux à cranter et à la façon dont ils fignolent un vêtement, mais je voulais que ce soient les lignes, ces motifs et ces arrangement que l’on voit. Il s’agissait de montrer le geste humain, la pensée, le processus à l’oeuvre, car cela a été conçu et produit au cours d’une expérience humaine à l’échelle mondiale que nous avons tous dû endurer. »

[5] Extrait de la préface du Théâtre et son double, Antonin Artaud. Gallimard, 1938 (p. 7-14).

[6] Antonin Artaud, Œuvres complètes (seconde édition), (V, 196) . Gallimard, 1981.

[7] Vial, S. (2012). La structure de la révolution numérique : philosophie de la technologie, Thèse de doctorat en philosophie, Université Paris Descartes (École Doctorale 180), 21 novembre 2012.

[8] Ibid. Traduction : « Alors que le monde entier semble éclater sous toutes ses coutures, le fonctionnement intrinsèque de ce même monde fera bientôt jour. »

[9] Anne Souriau (dir.), Vocabulaire d’esthétique : par Étienne Souriau (1892-1979), Paris, PUF, coll. « Quadrige », 2010, 3e éd. (1re éd. 1990), p. 722

[10] Olivier Saillard (dir.), Anne Zazzo (dir.), Laurent Cotta et al. (préf. Bertrand Delanoë), Paris Haute Couture, Paris, Skira, novembre 2012, 287 p. (ISBN 978-2-08-128605-4), « La robe Extase et Le Théâtre de la Mode »

[11] http://creatureshop.com Société crée par Jim Henson, célèbre marionnettiste décédée en 1990.

[12] Jeremy Scott, s’adressant à la presse. Traduction : « J’ai pensé que je pouvais recréer le monde amusant de la mode, avec ses subtilités, ses traditions et ses nuances. »

[13] Peintre du XVIIIème siècle. Voir Guillaume Farout (dir.), Hubert Robert, 1733-1808 : Un peintre visionnaire, Somogy et Musée du Louvre éd., 2016. Avec la collaboration de Catherine Voiriot (Catalogue de l’exposition éponyme au Musée du Louvre du 9 mars au 30 mai 2016).

[14] Jeremy Scott s’adressant à la presse. Traduction : « J’aime ce qui est passionnant, unique et raffiné. C’est ce que nous recherchons tous. J’ai continué à m’habiller tous les jours même si je ne voyais pas les gens. Cela fait partie de ce que je suis. »

[15] Jeremy Scott s’adressant à la presse. Traduction : « Ce que j’essaie de transmettre, c’est de l’émotion et de l’inspiration, c’est ce qui vous pousse à acheter quelque chose. »

[16] Pour aller plus loin, voir Didier Ottinger (commissaire), Baselitz : Georg Baselitz Image (catalogue exposition du 16 juin au 16 septembre 1990, avec un texte de Yves Kobry et Éric Darragon), Musée de l’abbaye Sainte-Croix des Sables-d’Olonne, coll. « Cahiers de l’Abbaye Sainte-Croix » (no 67), mai 1990, 45 p.

 

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